/ LIFE-STYLE, MODE

Fashion Week et Zahia : Focus…

BLUFFER par le Collection Champêtre de Zahia

 

BLUFFER : c’est le mot qui me vient en pensant à la Collection Champêtre de Zahia sur les podiums de la fashion-week ce mercredi.

 

Qui aurait pu penser une seconde que, l’ex escort girl, pouvait baigner dans cet imaginaire Bubble-Gum et en faire émerger de sublimes créations de lingerie fine haute couture, où viennent se fondre délicatement le tulle et l’organza.

 

Adoubée par le grand Karl Lagerfeld déclarant que « rien, chez elle, n’est vulgaire », modèle et muse d’artistes tels que Pierre et Gilles, Ellen Von Unwerth ou bien encore David Lachapelle, la jolie Zahia, aux yeux de biches appeurées, vient doucement se hisser au rang d’icône.

 

 

Mais sous ses airs de jeune femme timide, la machine Zahia est un mécanisme bien huilé. En effet, tout comme Paris Hilton ou bien encore Jade Forêt (compagne de Arnaud Lagardère), Zahia s’inscrit dans une logique de « personal-branding  » où comment prendre son avenir en main pour laisser une empreinte dans le monde médiatique et, par conséquence, être connu et reconnu. Mais pour Zahia, pas de nom prestigieux comme Hilton, ni de compagnon richement connu. Pour cette jeune algérienne de 20 ans, arrivée en France à 10 ans, seule l’étiquette d’escort girl lui colle à la peau et surtout, le nom des deux footballeurs…Zahia devait tout faire pour se reconstruire et effacer les traces de cette vie, très loin maintenant de la bonbonnière qu’elle s’est construite et imaginée.

 

Pour son troisième défilé de lingerie fine, elle compte parmi son staff, les meilleurs artisans de la couture, pour élaborer des corsets, bustiers et autres balconnets d’une qualité exceptionnelle à en croire un ancien assistant de Thierry Mugler, présent lors du défilé.

 

Ce défilé Champêtre nous renvoie au monde fleuri d’Heïdi, où de jeunes sylphides déambulent paisiblement sur des chemins jonchés de fleurs sauvages, laissant flotter comme une odeur de jonquille. Des tissus étonnants pour évoquer la saison des fleurs comme le raphia cousu et brodé ou bien encore le sisal et le rabane pour conceptualiser le blé…

 

Je vous l’ai dit, je suis BLUFFER…

 

EMUE par Zahia de Z à A

 

EMUE est le deuxième mot auquel j’ai pensé lorsque j’ai regardé le documentaire de Zahia sur Paris Première, rediffusé dimanche à 13h35.

 

Zahia, de Z à A : documentaire réalisé par Hugo Lopez pour Paris Première m’a touché. En effet, on découvre une facette de Zahia qu’on aurait pas pu imaginer sans ce reportage.

 

 

 

On connait l’image sulfureuse de cette jeune femme, ex escort girl, un peu ternie, finalement, par les média. Mais lorsque que l’on se plonge dans son univers fantasmagorique, car c’est ce qu’on découvre, on est comme envouté.

 

Alors pourquoi EMUE, et bien simplement parce qu’elle a en elle un côté « femme-enfant », petit gateau surmonté d’une bonne couche de glaçage en guise de protection. Alors, évidemment, on la voit comme un personnage un peu artificielle, avec des courbes quasi-irréelles, une chevelure platine rappelant celle de Barbie, mais derrière tous ces artifices, la jeune femme se cache…Vous allez me dire : « ben pourtant, elle pose nue » oui, mais c’est un personnage, tout comme l’était Maryline Monroe…j’exagère peut être un peu mais c’est ce que j’ai ressenti en voyant ce documentaire très bien réalisé. Maryline Monroe était une sublime « créature », elle a été créée de toute pièce pour faire naître chez les hommes un fantasme, faire du marketing, voilà la vérité…Mais Maryline était au fond, une enfant, cherchant la reconnaissance et l’amour…Zahia, au cours de ce reportage, m’a donné cette même impression, celle d’une femme qui, même entourée et bien entourée, par une équipe qui a su la conseiller pour qu’elle puisse renaître (elle bénéficie de l’aide de mécènes anonymes, mais aussi de très bons avocats d’affaires, de fonds d’investissements basés à Hong-Kong), est une femme profondément triste et seule et manquant de confiance en elle. Lors de son défilé, elle apparaît dans une boîte de poupée et c’est cette image que je garde en mémoire de Zahia : poupée, personnage irréel que l’on manipule avec des ficelles…

 

Pour info, son site est sublime : jetez-y un coup d’oeil : www.zahia.com

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2 commentaires: Fashion Week et Zahia : Focus…

  1. Lisette pirouette cacahuète

    effectivement, il faut aller sur son site, ne serait-ce que pour voir les images de sa collection qu’on ne voit pas très bien sur la vidéo. Perso, je trouve cette collection un peu trop « bonbon » et pas ultra originale, mais sur le site on voit d’autres collections de styles différents. Franchement, je trouve ça assez joli et, effectivement, semble être digne d’une grande maison de couture… Quant au personnage, je te rejoins dans cette impression de femme-enfant fragile, coincée dans une image sulfureuse, en quête perpétuelle d’amour… En revanche je ne sais pas si elle a l’esprit de l’iconique Marilyn. Il faudrait que je jette un oeil documentaire d’Hugo Lopez… ;)

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    • Stéphanie

      Comme je le disais, ce n’est qu’une opinion personnelle…On sait bien que rien égale la Belle Maryline :)

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